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30 Octobre 2020
Sainte-Anne-de-Kent, 30 octobre 2020 – Le récent exercice de maintien de l’équité salariale mené par la Coalition pour l’équité salariale du N.-B. démontre que les personnes intervenantes de crise, dans les maisons d’hébergement, sont sous payées.
Le rapport, qui suit cet exercice, révèle que ces personnes reçoivent, en moyenne, un salaire estimé à entre 14.40 $ et 16.70 $ de l’heure durant leur carrière. Pendant qu’il devrait plutôt se chiffrer à 25.13 $ de l’heure.

L’exercice, qui avait pour but de mettre à jour les résultats de l’étude faite par le gouvernement provincial entre 2008 et 2014, met en lumière 4 postes provenant des milieux du secteur des soins communautaire suivant : les maisons d’hébergement, les soins à domicile et les résidences communautaire (pour enfants et adultes).

En ce sens, le Réseau rappel que les services pour femmes et enfants victimes de violence sont sous-financé depuis toujours. En effet, le gouvernement provincial ne finance qu’entre 70% et 80% les maisons d’hébergement au N.-B. Ces services doivent ensuite combler ce manque grâce à des dons et des levées de fonds dans leurs communautés. De plus, une étude menée par Hébergement Femmes Canada en 2019, intitulé « Plus qu’un lit », rapporte que les salaires des intervenantes de crise du N.-B. sont les plus bas au pays. Dès lors, un financement complet de ses services ferait en sorte que les employeurs seraient en mesure d’offrir de bonnes conditions de travail, des avantages sociaux compétitif et un salaire juste.

« Les maisons d’hébergement font face à un grand défi de main-d’œuvre. Il est difficile de trouver des intervenants voulant travailler dans le domaine. Nous supportons l’initiative de la Coalition pour l’équité salariale du Nouveau-Brunswick. Nous espérons que le Gouvernement prendra position et assurera que les femmes victimes de violence et leurs enfants puissent recevoir les services et la sécurité dont elles ont besoin », explique Angèle Losier, présidente du Réseau Victimes Violence N.-B. 
Or, le Réseau se joint à la Coalition pour l’équité salariale du N.-B. à demander au gouvernement provincial de prioriser le secteur des soins communautaire. Les services pour victimes de violences ont besoin d’actions politiques et doivent cesser de dépendre sur la bonne volonté de la communauté pour survivre, rester ouvert et payer leur personnel.

Réseau des services pour victimes violence du Nouveau-Brunswick, Inc. est un organisme provincial représentant les maisons d’hébergement, les logements de 2e étape, les centres de prévention de la violence et les services pour victime d’agression sexuelle francophones et bilingues de la province.

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Pour renseignements : 
Catherine Roy Comeau 
Coordonnatrice
Réseau Victimes Violence NB 
(506) 743-5449
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