25 Mars 2020
25 mars 2020 – Le Nouveau-Brunswick compte 13 maisons d’hébergement et 7 logements de 2e étapes. Ces établissements viennent en aide aux femmes (ainsi que leur enfants) victimes de violences. Les deux réseaux de services – Le Réseau des Services pour Victimes de Violence du Nouveau-Brunswick (RSVVNB) ainsi que la New Brunswick South Central Transition House and Second Stage Coalition (NBSCTHSSC) se prononcent sur les stratégies d’adaptation de leurs membres à travers la situation de pandémie du virus COVID-19. En ce moment toutes les maisons d’hébergement et logement 2e étape du Nouveau-Brunswick sont en train de modifier leur programmes et services afin de s’adapter à la pandémie.
La présidente de la NBSCTHSSC, Patty Michaud explique, : « Nous devons nous assurer de pouvoir suivre les protocoles proposés par la province tout en maintenant nos réponses aux femmes en crise. Nous ne voulons pas limiter nos services, mais nous avons besoin de maintenir un environnement sécuritaire pour les personnes résidentes et les employées. Notre plus grande inquiétude est vers les personnes employées qui ont des conditions de santé préexistante ou qui doivent s’occuper de quelqu’un chez eux qui prennent des risques en venant travailler. Ces personnes sont en train de travailler fort afin de s’assurer que les maisons restent organisées, que les mesures de sécurité sont appliquées, tout en continuant d’accueillir des femmes et leurs enfants ainsi que de répondre aux nombreux appels de crises ».
Bien des services ont dû annuler divers programmes comme les rencontres de groupe et leurs événements communautaire. Ils encouragent la population de faire utilisation de leurs lignes de crises, pour la plupart de 24h, ou ils peuvent donner du counseling et discuter de plan de sécurité. D’ailleurs, certains services offrent du support à travers la messagerie courriel, au téléphone ou par vidéo conférence lorsque c’est approprié.
La présidente du RSVVNB Angèle Losier explique que : « malgré les efforts mis en place, les directions générales des maisons d’hébergement sont particulièrement inquiètes des besoins à long terme que la pandémie va engendrer. Par exemple, leur budget habituel (déjà limité) n’est pas adapté pour ce type de mesure ainsi que pour une longue durée. De plus, bien de services ont dû annuler des activités de levée de fond, donc nous sommes très inquiets à propos d’un manque dans leurs budgets à gagner plus tard ».
Le RSVVNB et la NBSCTHSSC tiennent à rappeler que les périodes de crise ont tendance à faire escalader les incidents de violence conjugale ou entre partenaire intime. En pratiquant la distension physique, une victime (tout comme ses enfants) et la personne partenaire sont renfermés et il peut être difficile d’aller chercher de l’aide.
Des situations stressantes causées par les mesures de quarantaine ne sont pas une excuse pour de l’abus ou de la violence. Les personnes qui ont besoin d’aide peuvent contacter leurs maisons d’hébergement locale ou visiter le site web hebergementfemmes.ca pour retrouver l’établissement le plus près de chez elles. Pour plus d’information sur les services d’approche ou pour les contacter visitez la page de l’Égalité des Femmes sur le site web gnb.ca.
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Pour plus d’information :
Catherine Roy Comeau, coordonnatrice (506) 543-5900
Réseau des services pour victimes de violence du Nouveau-Brunswick
Debrah Westerburg, coordonnatrice (506) 328-9605
NB South Central Transition House and Second Stage Coalition